…pour saisir ce que peut apporter une expérience de volontariat européen.
Marie, Manuela, Kathie, Hattie, Deborah, Linda, Andrea, Francesca… Elles ont toutes franchi une frontière pour aller découvrir d’autres cultures.
« Nous étions 15 volontaires, donc nous avons fait beaucoup de choses. Nous avons notamment récolté des caroubes pour soutenir la communauté locale et nous avons beaucoup échangé avec les locaux. c’est à ce moment là que j’ai eu le sentiment que mon volontariat avait vraiment du sens et que je me suis sentie utile.
Cette expérience m’a apporté une plus grande ouverture d’esprit. J’ai apprécié chaque rencontre et chaque moment de découverte. J’ai plus confiance en moi dans mon rapport aux autres. Malgré mon niveau en anglais que je jugeais assez faible j’ai quand même été tout à fait capable de communiquer, d’avoir des discussions, de me faire comprendre et de rencontrer de vrais amis. C’était hyper enrichissant. J’ai amélioré mes capacités d’adaptation et ma flexibilité en vivant avec les autres volontaires ! »
« J’étais notamment en charge de la gestion de l’application de l’association, mais on était assez libre de se lancer dans toutes sortes de projets.
Les deux personnes qui m’accompagnaient étaient toujours à l’écoute, je pouvais compter sur eux.
J’ai organisé des activités dans le but d’activer la communauté de volontaires grecs et étrangers, comme les « Movie Nights » ou des cours de français. J’ai beaucoup appris en menant ces actions. J’ai participé au festival de l’association “Connected We Stand”, en apportant une aide technique mais aussi créative pour travailler sur le contenu du Festival.
Les autres volontaires européens et moi sommes aussi partis à Chalkida dans le cadre d’un programme de l’organisation. C’est une ville grecque qui a subi un lourd ouragan. Nous avons aidé les communautés locales en dégageant les débris de leur maison, et aussi en apportant un soutien psychologique. Une vieille dame qui n’avait plus rien nous a préparé un repas et a mangé avec nous. Ce moment était très fort
Je voulais découvrir les besoins des populations locales et améliorer mes compétences professionnelles, relationnelles et communicationnelles. Je voulais aussi avoir un meilleur anglais et rencontrer de nouvelles personnes et un nouveau pays. Et j’ai pu faire tout ça.«
« Mon travail c’était d’enseigner l’allemand à mes élèves.
Ma journée type était la suivante : je me réveillais à 7h30 et je commençais à travailler à 8h. La première chose c’était une leçon d’allemand, où mon objectif était d’aider la professeure. Je faisais aussi régulièrement des présentations sur des thématiques culturelles comme l’Oktoberfest ou le carnaval. L’objectif était de rendre la culture allemand plus accessible aux élèves française.e.s.
Et aussi d’aider avec la prononciation ou de corriger les devoirs.
J’étais toujours en contact avec les élèves et je travaillais aussi au CDI où je m’occupais d’écrire un blog pour motiver les élèves à avoir des expériences de mobilité internationale. Je leur expliquais toutes les possibilités qu’ils ont.
Ce que j’ai le plus aimé c’est de rencontrer des élèves motivé.e.s pour étudier la langue allemande. C’est une langue qui n’est pas vraiment populaire ici, et les élèves ont des difficultés d’apprentissage. Mais ils me posaient des questions et se motivaient. J’ai pu sentir un changement progressif, que j’avais un impact.
Si je dois donner des astuces aux prochains volontaires je dirais qu’il faut être gentil avec tout le monde. Ca peut sembler banal de dire ça, mais dans mon lycée j’avais des bonnes relations avec presque tout le monde et c’était vraiment important pour moi, pour me donner encore plus envie d’aller travailler le matin !
Oui, soyez gentil avec tout le monde et tout le monde sera gentil avec vous !«
« Je me suis sentie comme une ambassadrice de la France, et je me suis fait des amis roumains. J’ai effectué l’avant-première de mon documentaire dans un restaurant où un débat constructif a eu lieu. Ca parlait des communautés défavorisées vivant dans des bidonvilles, d’inclusion, d’éducation, et de la pauvreté qui frappait durement ces minorités. Mon documentaire et le travail que j’ai effectué ont déclenché une introspection et un vrai questionnement au sein même de la communauté locale.
Cette expérience a changé ma façon de voir les choses. J’ai découvert différents points de vue d’un même problème, et ainsi élargi mon sens critique.
J’ai pu apprendre à gérer des conflits en utilisant les méthodes de communication non violente. Vivre en communauté avec d’autres volontaires m’a permis de découvrir différentes réalités de l’Europe et de voir comment chacun réagi dans un pays étranger.«
« C’était très agréable de vivre dans un village au pied de la montagne et de la forêt, au milieu de la nature. C’est ce que je recherchais.
Je voulais améliorer et consolider mes compétences en environnement et en anglais et également apprendre la langue grecque. Pour l’environnement et le grec, ça n’a pas trop marché, mais j’ai appris de nombreuses choses, notamment sur moi-même. Je connais mieux mes limites et j’arrive mieux à prendre des décisions en fonction de mes objectifs.«
« Mon rôle était d’animer le café du lycée : proposer des expositions, des débats, des ateliers, des clubs, des jeux, du soutien scolaire, vendre de la nourriture et du café, etc.
En parallèle, j’aidais aussi l’équipe de la vie scolaire.
Avec le Covid je me suis retrouvée confinée à Marseille, dans le 3ème arrondissement, avec d’autres volontaires. On avait la chance d’avoir une très belle vue. J’aimais surtout regarder tous les soirs le coucher de soleil.
J’ai eu plus de temps pour moi. J’ai fait du sport, du Yoga, j’ai lu des livres en français comme « L’étranger » d’Albert Camus. On a fait des apéros, on a regardé des films…
Concernant la cuisine, comme notre appartement était bien international, notre cuisine l’était également. On a préparé des repas Géorgiens, Français, Espagnols, Brésiliens, Grecs… Notre devise c’était – « New day, new recipe!! »
Après le confinement, j’ai voulu visiter toutes les calanques de Marseille. j’aurais voulu aller dans une boîte de nuit ou dans un endroit plein PLEIN de monde sans maintenir aucune distance…Et bien sûr, rencontrer les gens que j’aime beaucoup et faire plein de câlins et de bises.
Cette période a été une grande opportunité pour réfléchir à ce qui comptait vraiment pour moi.«
« Au service Hors les Murs des bibliothèques de Marseille, j’ai eu l’occasion d’être mis, tout de suite, dans un circuit de travail en équipe où une bonne organisation est nécessaire. En m’inspirant de l’attitude de mon tuteur j’ai absorbé les techniques d’une bonne communication non verbale avec les enfants.
J’ai pu connaître et apprendre diverses typologies d’activités manuelles et intellectuelles à destination soit d’enfants soit de personnes âgées en utilisant, comme outils, les livres et le matériel numérique et d’art plastiques contenu dans les unités de l’Ideas Box.
Du côté personnel, j’ai surtout appris les bases de la communication avec les enfants. J’ai eu l’occasion et le temps d’écrire mon projet personnel, dont j’ai développé et testé la première partie: un jeu de l’oie construit autour de la diététique et de la cuisine. «
« C’est une asso qui s’occupe de droit au logement, et je m’occupe surtout des personnes accompagnées. J’organise des ateliers artistiques et culturels, et j’écris aussi pour le journal interne de l’association.
Toutes les journées sont différentes. Il y a des journées dédiées au journal, d’autres à suivre les personnes, ou à parler avec les autres pôles de l’ALPA.
Ce qui m’intéresse le plus c’est de travailler avec des personnes en difficultés, et aussi d’apprendre des choses sur les cultures française et algérienne.
Dans notre mission il est très important d’ avoir assez de flexibilité et de patience … et un bon niveau de français ! «