Un texte de Léo-Paul et Jules
Le 24 janvier, c’est la Journée internationale du sport féminin.
Pourquoi cette journée ? Est-ce qu’il existe la même journée pour les hommes ? Non, car le sport masculin est normalisé et beaucoup plus médiatisé !
Cette journée vise donc à sensibiliser le public au sport féminin.
Est-ce que les hommes font plus de sport que les femmes ? Est-ce que les femmes sont moins fortes notamment physiquement, par rapport aux hommes ? Est-ce qu’il y a des sports réservés aux femmes ou aux hommes ? On va essayer de répondre à ces questions.
D’après l’INSEE, 45 % des femmes et 50 % des hommes de 16 ans ou plus, déclarent avoir pratiqué une activité physique ou sportive au cours des douze derniers mois. Il n’y a pas beaucoup de différence entre les hommes et les femmes par rapport à leur activité physique. Mais la différence se crée par rapport à la discipline : pour les sports olympiques, 32,8% des femmes sont licenciées contre 67,2% des hommes, tandis que pour les multisports (clubs alpin, universitaires…) 52,8% des femmes contre 47,2% des hommes sont licenciées (toujours d’après l’INSEE en 2020). Peut-être que les hommes sont préparés physiquement et mentalement à pratiquer un sport précis… ?
Même si les chiffres nous montrent qu’il y a plus de femmes qui pratiquent un sport en particulier, il y aura toujours des chiffres qui montreront qu’il y a des hommes qui pratiquent ce sport : il n’y a donc pas de sport réservé à un sexe !! Par exemple, 85,4% de femmes pratiquent la danse, pourtant en 4ème, nous collégiens garçons comme filles, avons pratiqué ce sport, et personne (ni garçon ni fille) n’a eu de problème à danser. Même si certains d’entre nous (fille ou garçon) auraient préféré pratiquer un autre sport.
Autre exemple : dans notre classe de collégiens il y a l’option équitation : sur 8 élèves inscrits à l’option, 7 sont des filles et il n’y a qu’un garçon : moi-même. Au début de l’option, nous étions deux mais mon camarade m’a lâché en cours de route. L’équitation était pour moi au départ une passion mais aujourd’hui c’est plutôt un fardeau. Il n’y a pas beaucoup de garçons de mon âge mais énormément de filles qui se réunissent entre elles et me mettent à l’écart. J’ai l’impression que l’équitation n’est plus un sport accepté par les garçons et qu’ils se dirigent plus vers le tennis, le foot, le basket et le skate. A l’époque, l’équitation était un sport pratiqué par les hommes, jusqu’à la génération de mon père qui en faisait en lui-même. J’en ai discuté avec des filles de l’équitation et voici ce que pense l’une d’entre elles : « C’est dommage qu’il y ait beaucoup moins de garçons que de filles dans la section équitation, car c’est une chance de pouvoir suivre les enseignements avec l’option qui sont gratuits, contrairement à des cours normaux dans un club. Je pense qu’on devrait parler de ce sujet (du peu de nombre de garçons) avec les autres membres de la section pour savoir ce qu’ils en pensent et savoir comment on pourrait les inclure plus ; parce que nous les filles, on met peut-être les garçons à l’écart sans s’en rendre compte. Il n’y a pratiquement que des monitrices (1 ou 2 moniteurs sur une dizaine de monitrices) et les garçons se sentent sûrement moins intégrés car elles utilisent des formules comme : « Allez les filles ! ».
Nous pouvons en conclure que les inégalités dans les sports sont dues aux personnes (femmes comme hommes) qui pensent à tort que tel ou tel sport est réservé à tel ou tel sexe. Pratiquez le sport que vous aimez même s’il y a plus de filles ou plus de garçons qui le pratiquent ; tant que vous l’aimez !!